Terre de Feu
Suite de notre périple, nos débuts en van, « au bout du monde » !
Nous poursuivons notre voyage avec un nouveau compagnon : notre van « Angry Birds » ! Celui-ci est tout équipé pour avaler les kilomètres sur les routes argentines et chiliennes (sous-entendu pas forcément goudronnées), dormir bien emmitouflés et cuisiner (si le vent ne contrarie pas notre réchaud à gaz) !
Nous l’avons rôdé aux alentours de Punta Arenas (Chili), en compagnie de baleines et de dauphins (trop pudiques pour se faire prendre en photo), et dans des conditions météo qui annoncent la couleur : grêle puis neige mouillée le premier soir !
Nous prenons un ferry pour traverser le détroit de Magellan et débarquer sur l’archipel de la Terre de Feu. Des centaines de kilomètres plus tard (et une première douche dans un office du tourisme, bien appréciée), nous rendons visite à une colonie de manchots royaux.
Petite particularité de la Terre de Feu : elle est divisée entre l’Argentine et le Chili, c’est pourquoi nous passons une première frontière avec le van. Destination : Ushuaïa ! Lieu hautement symbolique, ville argentine autoproclamée « au bout du monde » et « ville la plus australe du monde ». (En fait, il existe une bourgade plus au Sud, au Chili, Puerto Williams, mais les argentins considèrent que ce n’est pas une ville… Bref ! Voilà un des points sur lesquels se querellent les argentins et les chiliens…)
La ville, qui n’a rien d’extraordinaire en soi, est un lieu de mélange entre les backpackers qui commencent leur roadtrip, les cyclistes qui terminent leur voyage, et ceux (qui ont cassé leur tirelire) qui se rendent en Antarctique.
Au cours d’une excursion en bateau sur le canal de Beagle, nous avons la chance d’approcher des cormorans royaux et (encore) des lions de mer.
Pour nous dégourdir les gambettes, nous nous baladons dans le Parc National de la Terre de Feu, également connu pour être la fin de la route numéro 3, qui chemine depuis l’Alaska (17 848 km tout de même !). Nous randonnons au milieu de forêts de type magellanique, peuplées de chevaux sauvages, et le long de rivières modelées par les castors.
Pour la petite histoire, les castors ont été introduits depuis le Canada dans les années 1940 pour leur fourrure et soit-disant pour augmenter la biodiversité ; au final, les castors, n’ayant pas de prédateur naturel, se sont reproduits de façon très importante et ont fini par nuire à l’écosystème local de la Terre de Feu. Du coup, maintenant, ils essayent de les éradiquer…
En résumé, la Terre de Feu, malgré une météo de bout du monde, est un lieu mythique pour les voyageurs, et nous a permis de parcourir en van des paysages spectaculaires et variés !
7 commentaires
Magnifique!!!!!!!!
Géniale la déco du van. Si vous voulez je vous fais la même sur la voiture de Delphine, en souvenir!!!!
Sympa le bout du monde ! Belles images.
Pas trop souffert du froid?
Continuez bien.
Bisous
Merci pour cette suite du blog toujours aussi belle en photos et agréable à lire. Nous attendons le prochain épisode avec beaucoup d’intérêt !
Que c est beau !!!! Tellement variés tous ces paysages !
Trop chouette de revoir tous ces paysages 🙂
Profitez en bien les back packers !!
Magique de pouvoir visiter avec vous sans se déplacer
Une pensée pour Delphine toujours bien encapuchonnée
Bonne continuation
Bonjour les voyageurs, magnifiques photos. J’ai découvert de splendides paysages. Le van est sympa de l’exterieur, j’espère que vous supportez bien ce nouveau mode de vie ! Continuez bien. Bisous
Magnifique ….!!!!
Mais c est quoi cette tempête de vent ???!!! Fou !
Bises bises.