Île de Pâques

Île de Pâques

Nous nous sommes accordés des vacances sur la mystérieuse île de Pâques !

Tous les voyageurs au long cours vous le diront : nous avons le droit de prendre des vacances au sein de notre voyage itinérant ! 

Et quoi de mieux pour cela que l’île de Pâques, ou Rapa Nui, un petit coin de Polynésie et un des endroits les plus isolés au monde !

Nous avons donc posé nos sacs à dos pendant une semaine, afin de profiter sans se presser !

Après notre première nuit passée dans un aéroport et 6 heures d’avion depuis Santiago, nous avons été accueillis avec des colliers de fleurs par une des employée de l’hostel/camping.

Concernant l’île de Pâques : elle n’est accessible en avion que depuis Santiago (3 700 km) et Tahiti (4 050 km). Elle a la forme d’un triangle quasiment isocèle, avec des côtés mesurant entre 16 et 24 km (superficie : 166 kilomètres carré). Sa population en 2012 était de 5 800 habitants à l’année. D’origine volcanique, elle comporte près de 70 volcans, tous éteints. Le climat est dit semi-tropical. 

Concernant son histoire : il faut savoir que l’île de Pâques est connue pour ses inconnus c’est-à-dire qu’il y a encore beaucoup de mystères et d’hypothèses (certaines contredites et d’autres ayant émergé dernièrement) sur divers sujets : découverte de l’île, population, religion/culte. Notamment il y a plusieurs théories pour expliquer comment étaient transportés les moaïs (statues parfois monumentales en basalte) depuis la carrière jusque sur leurs ahus (autels cérémoniels). Nous n’allons pas vous refaire l’article Wikipédia ici, donc on vous invite, si cela vous intéresse, à justement le lire pour mieux comprendre l’intérêt de cette île et donc la suite de ce post.

Le premier jour, nous essayons de nous acclimater à la chaleur humide qui règne, et faisons un tour dans Hanga Roa (la seule ville de l’île), afin notamment de faire quelques courses de produits frais. Comme c’est une île isolée, le coût de la vie est bien plus élevé que sur le continent. Nous avions donc fait le plein de nourriture avant de prendre l’avion, et nous avions perdu l’habitude de cuisiner aussi souvent nous-mêmes (même Romain, oui oui !). Nous faisons connaissance avec nos premiers moaïs, veillant sur la ville.

Le lendemain, nous sommes escortés de 4 chiens costauds mais sympathiques, qui, en cherchant à nous protéger, font courir les vaches mais indiffèrent les chevaux malgré leurs aboiements. Nous marchons le long de la côte déchiquetée, au nord de Hang Roa. Nous atteignons le site d’Ahu Akivi, ou des 7 moaïs, le seul situé à l’intérieur des terres et dont les moaïs regardent vers la mer. 

Sous un soleil de plomb suivi d’une averse tropicale, nous avons atteint le bord du cratère du volcan Rano Kau, dont le fond est rempli par un lac recouvert de sortes de marécages.

Au bord du cratère et face à l’océan, au-dessus de la falaise, se trouve l’ancien village cérémonial d’Orongo, où était célébré notamment le culte de l’homme-oiseau. En résumé : une fois par an, au printemps, des hommes représentant les chefs des « tribus », veillaient pendant parfois plus d’un mois sur un des îlots en face du village, en attendant de recueillir les œufs d’un oiseau, le manatura, qui nidifiait sur cet îlot. Le premier homme à trouver un œuf le ramenait à la nage à son chef, qui devenait alors homme-oiseau, et le personnage le plus important de l’île, avec le roi. Bien sûr, d’autres éléments rituels entouraient cette cérémonie.

Nous sommes également montés au sommet du volcan Terevaka, point culminant de l’île (507m), ce qui nous a permis d’avoir une vue quasiment à 360 degrés sur toute l’île. Le retour au village se fait en stop, à l’arrière d’un pick-up !

Nous nous sommes accordés une journée « détente » en nous rendant aux deux seules plages de sable de l’île.

La première, Anakena, a tout d’une plage paradisiaque : sable blanc fin, eau cristalline et chaude, palmiers à gogo. À la nuance près qu’elle est déjà occupée par quelques moaïs. Très dépaysant !

La deuxième, Ovahe, est une crique plus venteuse sous la falaise, et nous a permis de faire un peu de snorkeling.

À la fin de notre séjour, nous parcourons le reste de l’île en quad, en essayant d’éviter les épisodes pluvieux.

Nous longeons la côte Sud et admirons de nombreux moaïs : la tête dans l’herbe, à moitié enfoncés dans le sol, ou alors le dos du crâne dans la terre et regardant vers le ciel. Nous visitons la carrière des moaïs, située sur les flancs du volcan Rano Raraku. Les moaïs étaient taillés directement dans la roche volcanique, puis relevés et leur sculpture affinée au pied du cratère. Un sentier aménagé nous fait marcher au milieu de dizaines de moaïs, de taille impressionnante (record : 21 mètres !), dont les traits du visage diffèrent en fonction des sculpteurs, de posture différente (un moaï est figuré à genoux).

Nous découvrons le majestueux site de Ahu Tongariki, avec ses 15 moaïs redressés dans les années 1990, qui constitue le site archéologique le plus important de l’océan Pacifique. Malheureusement, nous n’aurons pas l’occasion de le voir au lever du soleil, car il se faisait capricieux à la fin de notre séjour. Nous faisons également un petit tour à la carrière de Puna Pau, où étaient taillées les coiffes des statues, ou pukao

Bilan de cette semaine passée sur ce petit bout de terre au milieu de l’océan Pacifique : nous avons adoré nous rendre sur cette île mythique, entourée d’autant de mystères. Cela semble dingue que des hommes aussi isolés aient pu construire et déplacer de si grandes statues, il y a plusieurs siècles maintenant. Toutes les interrogations sur cette civilisation nous ont fascinés ! Nous avons également apprécié le cadre de cette magnifique île ; nous avons pu bronzer et nous reposer ! Par contre, ce petit aperçu nous a grandement envie d’aller voyager en Polynésie Française (quand les finances seront renflouées) !

16 commentaires
  • Hélène et Bruno

    Nous lisons le chapitre île de Pâques en ce matin : un grand merci pour cette escapade.
    Vous avez dû beaucoup marché pour explorer les différents sites.
    Curieux, le sable est blanc,malgré la proximité des volcans…
    Les images sont splendides

    1. Delphine&Romain

      Merci 🙂
      En effet on a presque battu notre record du nombre de pas parcourus pas jour!
      En effet le sable était blanc, mais la plupart des rochers sur la côte ou à l’intérieur des terres était bien noir volcanique!

  • Colette et Michel

    Complètement dépaysant, étonnant et mystique! Belle échappée dans votre périple.
    On a adoré partager avec vous à travers votre texte et photos
    Bisous

    1. Delphine&Romain

      Merci 🙂

  • Shirley

    Des vacances dans les vacances … quel bonheur hein! La Polynésie Américaine est aussi vraiment sympa!

    1. Delphine&Romain

      Vous savez de quoi on parle, oui ?
      On note pour un prochain voyage (et toujours une fois les finances renflouées ahahah)!

  • Jean-Claude

    Vraiment très belle cette ile, merci pour l’article !

    1. Delphine&Romain

      Avec plaisir Jean-Claude ?

  • Sébastien Moreau

    Coucou Delph , vraiment très chouette votre petite semaine sur l’ile de Pâques , bravo pour les photos et les textes . Bravo à vous deux vivement la suite . Seb

    1. Delphine&Romain

      Merci Seb! En espérant que tout se passe au mieux de ton côté! Bises!

  • Émile

    Trop cool, on s’evade Un peu avec vous et on apprend des petites choses ! Quel paysage ! Les vidéos sont splendides !!! On va renflouer le porte monnaie pour y aller !!!

    1. Delphine&Romain

      Merci Emil’! On vous donnera les bons plans!

  • Anne-Cécile

    Coucou, je l’attendais ce descriptif de l’île de Pâques !! Impressionnant c’est le mot, ces paysages avec les statues sont splendides. Bisous

    1. Delphine&Romain

      Merci! Effectivement les posts sont en retard par rapport à la travelmap 😉

  • Anais

    Magnifique !!! Merci ! Vous allez revenir tellement bien après ça ….!!

  • Alexis Folliet

    Ah ben voilà l’article que j’avais manqué.

    Superbe !!

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