Toro Toro et Samaipata

Toro Toro et Samaipata

Nous sommes partis à la découverte de deux villages au cœur de deux parcs nationaux boliviens.

Cinq heures de route caillouteuse en minibus depuis Cochabamba nous ont amené au petit village de Toro Toro, porte d’entrée du parc national Torotoro. Le parc comporte plusieurs montagnes rocheuses plissées multicolores, rappelant la région de Salta en Argentine. Les différentes strates géologiques ont laissé apparaître des fossiles et des traces de dinosaures, les derniers du continent. Le parc s’est d’ailleurs auto-proclamé le « Jurassic Park » bolivien.

On retrouve, de façon assez inédite, des maquettes de dinosaures grandeur nature sur les façades d’hôtels ou de bâtiments municipaux ! Par manque de chance (ou d’anticipation), nous tombons en plein dans un pont lié à 2 jours fériés consécutifs un jeudi et un vendredi (nouvel-an indien). Le village est envahi de boliviens en long week-end, ce qui rend la quête d’un hébergement bien ardue. Comme dans la plupart des parcs boliviens, les excursions ne peuvent se faire qu’avec un guide (alors que tous les chemins de randonnée qu’on aura parcourus sont cartographiés et n’ont rien de difficile). Nous rejoignons un groupe formé par quatre boliviens d’un certain âge pour découvrir la Ciudad de Itas, labyrinthe de cavités creusées par la mer, présente à la même époque que les dinosaures.

L’après-midi, après une longue attente (on est vraiment mal tombés en terme de date), on accède à la caverne de Umajalanta, avec ses nombreuses stalagmites et stalactites. On ne s’y attendait pas vraiment, mais on fait un peu de spéléo, à ramper sur les coudes dans des boyaux de moins d’un mètre de hauteur. De quoi donner des émotions à Delphine et de quoi fournir des vêtements à laver car tout boueux pour la prochaine lessive ! Le lendemain, pour constituer un groupe guidé, nous troquons nos compagnons boliviens, quoique sympathiques mais pas très sportifs, pour des nanas nord-américaines. Nous découvrons des empreintes de dinosaures, dont la taille est colossale. Nous randonnons jusqu’au canyon de Torotoro, impressionnant, et la jolie cascade d’El Vergel. 

Pour nous reposer de tout ce monde, nous faisons étape à Cochabamba, capitale économique du pays, pas vraiment jolie et très polluée. Nous essayons de prendre un peu de hauteur en rendant visite, en téléphérique, au Cristo de la Concordia.

Une fois requinqués, un trajet en bus puis minibus interminable (c’est la Bolivie) nous a conduit au petit village de Samaipata, un autre petit village accueillant et paisible (sauf quand il accueille un rallye automobile, encore une fois on est mal tombés…) Nous visitons le site d’El Fuerte, colonisé par les Incas qui en firent un centre religieux et sacré important. Il s’agit surtout d’un gigantesque bloc de grès de 250 mètres de long et 60 mètres de large, avec de nombreux pétroglyphes ayant une signification sacrée (pumas et jaguars symboles de puissance, serpents symboles de fertilité). Le lendemain, nous prenons part à une excursion guidée (bien évidemment) dans le parc national Amboro pour randonner au sein d’une forêt primaire, avec des fougères géantes. 

Nous avons réussi à faire le plein de nature, nous nous rendons ensuite à La Paz, la « vraie » capitale de la Bolivie. À suivre !

7 commentaires
  • Shirley

    Même s’il vous a fallu faire des visites de groupes, le canyon, les traces de dino, la cascade et les fougères sont vraiment magnifiques. Les pauses insta sont aussi chouettes!

  • Jean-Eude

    Attention aux fougères géantes !

    1. admin

      Haha Jean-x, tu as déjà utilisé jean-Eude ! Alors même que les classiques jean-Charles et jean-François n’avaient pas été utilisé ! Je suis donc obligé de révéler ton identité, Denver !!!

      😉
      Rom

      1. Thib

        En même temps, révéler l’identité de Denver lorsque vous observez des traces de dinosaures, ça parait logique…

        1. Rom

          Haha ! Exactement !!

  • Colette et Michel

    Encore de beaux canyons et une belle cascade colorée. Les empreintes de dinosaures sont impressionnantes.

  • Anne-Cécile

    Le « pas de chance » a duré où vous avez pu visiter avec moins de monde !! C’est cela de ne pas se renseigner, ah, ah, ah …
    Sinon, les photos sont toujours aussi belles et les couleurs, j’adore !

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