Iguazú

Iguazú

Retour sur l’un des plus grands sites touristiques de l’Argentine (et du Brésil) !

Nous avons posé nos sacs à dos à Puerto Iguazú, en Argentine. 

Pour nous familiariser avec l’environnement (et laisser passer une journée de temps bof bof), nous nous rendons au hito de las tres fronteras. Il s’agit d’une zone où se rencontrent les Ríos Paraná et Iguazú, et d’où l’on peut voir, à l’ouest, le Paraguay, et au Nord, le Brésil. En parlant d’environnement, le climat est ici subtropical, avec une végétation très dense, des avocatiers sur les trottoirs et quelques moustiques (mais pas trop méchants).

Petit point culturel : les chutes d’Iguazú (en espagnol) ou d’Iguaçu (en portugais) constituent les chutes les plus larges du monde. Elles sont situées sur le Río Iguazú, et déversent plus de 6 millions de litres d’eau par seconde. Elles ont été classées au Patrimoine naturel de l’humanité par l’UNESCO en 1984. Pour la petite histoire, leur classement a eu lieu deux ans après la création du barrage d’Itaipu, binational entre le Paraguay et le Brésil, qui avait englouti la « cascade des 7 chutes », apparemment aussi, si ce n’est plus, impressionnante que les chutes d’Iguazú.

Notre découverte commence par le côté brésilien, après une nouvelle traversée de frontières et 2 tampons supplémentaires sur notre passeport. Ce côté-ci permet de contempler les chutes dans leur ensemble, grâce à un sentier équipé de plusieurs miradors. Nous avons fait la connaissance d’une partie de la faune locale, avec des singes malicieux et des coatis (sortes de ratons-laveurs), chapardeurs, qui savent ouvrir les fermetures à glissière des sacs à dos des touristes peu attentifs pour y piquer le moindre sachet de chips ! Nous avons fini la visite sur un pont au pied des chutes de la Garganta del Diablo (les plus hautes, faisant 90 mètres de hauteur). Nous étions complètement trempés mais de ressentir aussi près l’énergie de ces chutes nous a vite fait oublier ce petit détail !

Cette promenade ne nécessitant que quelques heures, nous avons rendu visite au parc des oiseaux voisin, avec flamants roses, ibis, perroquets, toucans, etc. De quoi s’exercer avec l’appareil photo, avant l’Amazonie !

Le lendemain, nous nous sommes rendus au Parc National Iguazú, du côté argentin cette fois. Ce côté-là nous a permis de nous approcher au plus près des chutes, en nous promenant sur des passerelles au milieu de la jungle. La visite s’est terminée par une passerelle au-dessus de la Garganta del Diablo. Là aussi nous avons été un peu « brumisés » mais le spectacle était fantastique. Nous avons passé de longues minutes, en profitant de l’absence de foule, à observer toute cette puissance. 

Enfin, nous sommes partis en expédition pendant une journée pour visiter le barrage d’Itaipu, construit en collaboration entre le Brésil et le Paraguay. Inauguré en 1984, il produit 91% de l’énergie du Paraguay et 25% de celle du Brésil. C’est le deuxième plus gros barrage au monde, après celui des Trois Gorges en Chine. Un petit tour en bus nous a permis de mieux apprécier l’immensité de ce colosse technologique. Par contre, nous n’aurons pas de tampon du Paraguay sur notre passeport, car nous ne sommes pas éloignés de plus de 50 km de Ciudad del Este, la ville frontalière au Paraguay ! Bizarre, bizarre tout de même…

Après avoir eu un aperçu de la jungle avec beaucoup de vert et d’eau, nous nous dirigeons (lentement ; 2 nuits de bus consécutives) vers la région de Salta, plus minérale !

2 commentaires
  • Colette et Michel

    On ressent le gigantisme de ces chutes à travers vos photos. Magnifiques!
    Le papillon Delphine est superbe lui aussi!
    Bisous

  • Jean-Dominique

    Delphine… Les ailes de papillons te vont à merveille 🙂

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